Dans un communiqué de presse, Mme Bangura a déclaré qu'il fallait que la Mission de l'Union africaine et des Nations Unies au Darfour (MINUAD) soit autorisée par le gouvernement du Soudan à enquêter et vérifier si les incidents signalés dans la ville de Tabit ont eu lieu et, si c'est le cas, faire en sorte que les responsables rendent des comptes.
En outre, elle a appelé les acteurs humanitaires à garantir que des « services adéquats » soient fournis aux survivantes. « Il est essentiel que, dans le processus de vérification des faits, la sécurité des survivantes soit la priorité, » a-t-elle ajouté.
Mme Bangura a déclaré que son bureau était prêt à coopérer avec la MINUAD pour prévenir la violence sexuelle dans les conflits en Afrique.
Il y a deux jours, la MINUAD a exprimé sa profonde préoccupation au sujet des allégations de viol collectif à Tabit, qui est situé à 45 kilomètres au sud-ouest d'El Fasher, au Nord-Darfour. La MINUAD a déclaré qu'elle menait une enquête approfondie sur la véracité de ces allégations.
Source: Centre d'actualités de l'ONU
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