Lors d’un point de presse tenu, mercredi à Tunis, Ahlem Nsiri, présidente de TUMED a indiqué que plusieurs femmes rurales n’assimilent toujours pas la différence entre les élections législatives et présidentielle, signalant l’absence de campagnes électorales présidentielles dans les zones rurales.
Elle a, en outre, indiqué que la consultation s’inscrit dans le cadre d’un programme visant le renforcement de la participation de la femme rurale aux élections législatives et présidentielle réalisé en partenariat avec cinq associations dans les régions de Tozeur, Gafsa, Kasserine, Jendouba et Zaghouan.
Nsiri a ajouté que la catégorie ciblée se répartit sur deux types. Composé de plus de 6 mille femmes, le premier groupe a été choisi et sensibilisé à la nécessité de participer aux élections tandis que le deuxième groupe, composé de 2 mille femmes, a été sélectionné au hasard et n’a pas été concerné par la campagne de sensibilisation.
Dans ce contexte, elle a signalé que 80% des femmes sensibilisées à l’importance des élections ont participé aux législatives tandis que ce taux baisse à 34% seulement pour les femmes non sensibilisées.
L’intervenante a évoqué plusieurs raisons qui empêchent la femme rurale de participer aux élections dont, notamment, les difficultés financières, l’éloignement des bureaux de vote des lieux de résidence des femmes et l’existence de plus de 300 mille femmes en milieu rural qui ne disposent pas de cartes d’identité nationale.
A noter que le centre TUMED a présente au mois de mai dernier son rapport préliminaire sur les difficultés qui empêchent les femmes en milieu rural de participer aux élections de 2011 et a présenté au mois de juillet dernier son rapport sur les obstacles empêchant la femme en milieu rural de s’inscrire aux élections proposant les moyens de remédier à ce problème.
Source: Directinfo
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