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Lorsqu'une guerre éclate, les femmes sont souvent les premières à subir la dure brutalité et les dernières à être appelées à la table des négociations.

Les préoccupations des personnalités et des mouvements féministes envers la guerre et la paix fluctuent suivant les périodes... de guerre et de paix. Et même dans ces périodes-là, leurs orientations ne sont pas majoritairement pacifistes.

Parmi les millions de personnes déplacées en Colombie, un groupe est particulièrement invisible – les femmes  et les filles associées aux groupes armés illégaux.

Au moment où les pourparlers entre le gouvernement colombien et les FARC s’engagent et laissent présager une résolution prochaine du conflit armé qui déchire le pays depuis plusieurs décennies, un autre conflit, plus sourd, moins visible, fait parler de lui. Celui dont sont victimes les femmes colombiennes, cibles de violences sexuelles, massives, scandaleusement banalisées, quand elles ne sont pas utilisées comme de véritables armes de guerre. La mobilisation de députés et d’associations pourrait cependant prochainement leur redonner de l’espoir.